Réussir quand on est paresseux

Nicolas 20 mai 2011 0

Voilà un programme qui a tendance à me plaire grandement ! Mais, derrière ce titre aux promesses éthérées, se cache une philosophie de vie qu’il n’est pas si évident de trouver puis de mettre en place. C’est Ernie Zelinski qui dévoile cette manière d’envie la vie : Réussir quand on est paresseux. (ceci est un lien affilié vers Amazone)

Plus qu’un grand résumé, en voici un petit extrait, particulièrement génial !

Un riche homme d’affaires new-yorkais passe une semaine de vacances sur la côte du Costa Rica. Dès le premier jour, il est frappé par la qualité et le goût du poisson qu’il achète à un pêcheur local. Le lendemain, l’Américain rencontre sur le port le pêcheur qui, malheureusement, a déjà vendu tout le produit de sa pêche. L’homme lui apprend qu’il possède un coin secret où le poisson, excellent, vient en abondance, mais qu’il n’en attrape pas plus de 5 à 6 par jour.

L’Américain s’étonne et lui demande pourquoi il ne passe pas plus de temps en mer pour rapporter davantage de poissons.

« Senior, explique le pêcheur, je me réveille vers neuf ou dix heures du matin, je joue avec mes enfants, puis je pars pêcher une heure ou deux, et l’après-midi, je fais la sieste. Ensuite, je dîne tôt avec ma famille, puis je vais au village boire un verre, jouer de la guitare et chanter avec les amis. Comme vous voyer, je mène une vie tranquille et bien remplie, et je suis très heureux comme ça. « 

L’Américain insiste: »Mais vous devriez attraper plus de poissons pour préparer l’avenir. Écoutez, je suis entrepreneur à New York et je peux vous aider à réussir bien mieux que vous ne faites. J’ai un diplôme d’affaires de Harvard, le business ça me connaît. »

L’américain poursuit: » Si vous voulez devenir riche, il faut vous lever tôt, passer la journée en mer, et même y retourner le soir pour pêcher. En un rien de temps, vous aurez suffisamment d’argent pour pouvoir acheter un bateau plus grand. D’ici deux ans, vous aurez cinq ou six bateaux que vous louerez à d’autres pêcheurs. Dans cinq ans, avec tout le poisson que vous rapporterez, vous pourrez monter une conserverie et vendre vos propres produits. »

« Dans six à sept ans, continue l’Américain devant le pêcheur de plus en plus ahuri, vous pourrez partir d’ici et vous installer à New York ou à San Francisco, et confier la gestion de l’usine à quelqu’un d’autre pendant que vous commercialiserez vos produits. En travaillant dur pendant quinze ou vingt ans, vous deviendrez multimillionnaire. Ainsi vous n’aurez plus jamais besoin de travailler. »

 » Et qu’est-ce que je ferai alors, Senior? » demande le pêcheur.

L’Américain lui répond aussitôt enthousiaste: » Eh bien, vous pourrez vous retirer dans un petit village à la campagne, au Mexique par exemple, jouer avec les enfants du village, faire une longue sieste l’après-midi, dîner tranquillement en famille, chanter et jouer de la guitare en buvant un verre avec vos amis tous les soirs… »

Pourquoi se compliquer la vie ?

L’auteur, un canadien, propose plusieurs règles qu’il convient de suivre si l’on veut se faciliter la vie et changer notre façon de la percevoir : les 101 principes de Zelinski, qu’il expose dans son autre livre : L’art de ne pas travailler : Petit traité d’oisiveté active à l’usage des surmenés, des retraités et des sans emplois.

Voici quelques uns de ces principes (à méditer)

  • La prédiction de vos propres échecs peut faire de vous un grand prophète
  • Les excuses et les reproches ne changeront rien à votre vie.
  • La meilleure façon d’impressionner les autres c’est s’abstenir d’essayer
  • La créativité vaut une fortune
  • La spontanéité est trop précieuse pour être laissée à l’improvisation