J’écris cet article sur ma terrasse à Bastia, en Corse. Nous sommes le Mercredi 03 Août, il est 09h46 du matin et le soleil cogne déjà très fort.
J’ai sorti mon Monoï, je peux travailler mon bronzage tout en bossant mes articles.
Depuis que je suis en vacances, j’ai cherché à prendre cette habitude. Je m’isole, sur la terrasse, je me sers un bon Coca frais On The Rock et j’écris en regardant la mer et les montagnes.
Quand mon cerveau doit chercher un mot ou une expression, quand je le sollicite à la réflexion, je lève la tête et je vois l’horizon.
Ce champ visuel, le chant des oiseaux, l’odeur du maquis qui remonte de la terre me permettent de bien mieux réfléchir. J’ai trouvé pas mal de titres de cette manière là. Mais pas seulement …
Votre PC n’est pas une fenêtre sur le monde
C’est le miroir de votre enfermement visuel. Cet écran planté devant vous est un mur à votre créativité. Cette pièce où se trouve votre ordinateur est une prison pour votre originalité.
J’écris toujours mes articles dans un grand cahier. Je les écris à la main, à l’ancienne. Pourquoi ?
Parce que cela donne une liberté à mes idées. Le flux de mes mots n’est pas coupé par une touche mal appuyée, une mise en forme à donner ou une faute d’orthographe à corriger.
Lorsque l’on écrit sur un clavier, notre regard passe de nos mains à notre écran, continuellement. L’écriture informatique amène des réflexes d’auto-correction.
En écrivant sur du papier, votre regard ne quitte pas votre stylo. Peu importe s’il y a une faute, peu importe si c’est raturé ou illisible. Peu importe si le texte n’est pas optimisé. A ce stade de l’écriture, le copywriting, OSEF ! ( )
Sur le papier, ce sont vos idées que vous allez coucher, le sens de votre article. Pas son contenu définitif. Cette correction viendra lorsque vous allez taper votre texte dans votre blog.
C’est à ce moment-là que vous allez réfléchir aux synonymes, à la manière de tourner vos phrases, aux fautes ou à la présentation.
Je ne perds pas mon temps ! Je gagne en personnalité !
Écrire dans un cahier revient à tenir un journal intime. On écrit pour soi d’abord, pour visualiser ses idées.
Il me faut 20 minutes environ pour écrire un article de 500 ou 600 mots, dans mon cahier. Autant de temps pour le ré-écrire dans WordPress et 10 minutes pour la photo.
En 1 heure, je peux donc écrire un article. Oh, il doit y avoir moyen de faire mieux, de faire plus vite en écrivant tout de suite dans WordPress ! Mais, j’y perdrais cette griffe personnelle du Nico qui écrit d’abord pour Nico. Je perdrais en spontanéité ! Un article doit me plaire avant de vous le soumettre !
Encore une fois, votre blog n’est qu’un outil pour vous donner une visibilité, une existence. Il est le support de votre passion. N’accordez donc pas trop d’importance à son usage. Sachez vous en détacher quand c’est possible pour redevenir le blogueur qui écrit ! Restez vous-même en priorité !
Sortez de votre bureau dès que possible ! Allez au café pour écrire un article ou deux, allez vous assoir sur un banc dans un parc …
Écrire peut se faire partout, pourquoi aller s’enfermer dans un endroit clos quand on peut voir la mer pour réaliser la même chose ?
Aérez-vous la tête, vous aérerez vos idées.
Il est 10h09, j’ai trop chaud ! Je vais aller me chercher un autre Coca, j’ai un deuxième article à écrire !
Ce serait l’idéal de passer le même temps que toi à rédiger un article. Même en écrivant mon brouillon directement sur WordPress, c’est de l’utopie pour ma part.
Je suis loin d’être contre l’idée d’écrire n’importe où, bien au contraire, ça permet de s’inspirer des lieux et de profiter du beau temps, de sa terrasse (hein!) … tout en bloguant!
Salut Léa, ravi de te voir ici !
Ce n’est pas forcément impossible, mais ce n’est pas non plus le plus important ! Le temps d’écriture est propre à chaque blogueur et il n’y a pas de « bons » temps ou de « mauvais » temps ! Ce que je fais n’est pas Loi Absolue , il s’agit de trouver surtout un bon équilibre entre « écriture » et « plaisir d’écrire » !
Le blogging doit rester une retranscription de ce qui nous passe par la tête et qui est susceptible de plaire ou d’apporter de l’information de qualité aux autres ! Cela peut donc se faire n’importe où 😉
Nico
Ben pour moi Nico, ce sera un thé menthe maison on the rocks aussi ! 🙂
Pareille, je trouve que le passage de l’effort d’écriture sur un cahier au clavier est un processus à mon sens source de plus de créativité et de profondeur pour le texte à naître.
Un peu comme un cahier des charges, et puis le cheminement intellectuel n’est pas le même avec un cahier, une page blanche, un carnet à spirales (tiens ça me rappelle une chanson de William Sheller ça ! « J’ai retrouvé dans mon carnet à spirales ! la la la la la… », bref, cette phase nous permet justement d’être nous-mêmes ! Au fait Nico OSEF c’est un truc de « d’jeunes » ça non ? 😀
Coucou Caroline,
passer du clavier au cahier peut paraître inutile ou absurde, ou comme une perte de temps ! Mais je conseille vraiment de tenter l’expérience pour 4 ou 5 articles ! C’est en essayant que l’on progresse !
Être soi-même, c’est la meilleure chose que l’on peut apporter aux autres ! C’est la base du blogging, trop souvent balayé par la recherche de trafic avec des sujets buzz écris par 90% des autres blogueurs !
Bon thème à la menthe, Caro 😉
Nico
Ps :vi, de djeun’s, c’est un acronyme : [attention grossièreté inside] On S‘En Fout ^^
Bonjour Nico,
Pour ma part je vais devoir tenter l’expérience car je maîtrise parfaitement mon clavier (j’ai appris la dactylo).
J’ai toujours aimé écrire, je n’avais pas encore 15 ans que j’écrivais déjà mes premiers textes 😉
Amicalement,
Nicole
Coucou Nicole,
alors l’exercice devrait être facile pour toi 😉 J’ai moi aussi toujours écrit, ma formation de journaliste m’a aussi beaucoup apportée ! (sauf pour l’orthographe, je suis nul ^^)
Dave Barry dans son livre, Chroniques déjantées d’internet, disait :
« Avec le traitement de texte, vous allez vous apercevoir que, pour chaque minute passée à écrire des mots, vous passerez au moins dix minutes à choisir dans quelle police de caractères les habiller »
L’écriture sur papier apporte la liberté, quand l’écriture sur clavier appelle sa mise en forme 😉
Nico
Bonjour Nico,
Voila qui est fait 🙂
L’expérience se résume en quelques mots !
Je n’ai plus arrêté d’écrire hier
– Un chapitre entier de mon prochain eBook
– Un poème
– Un article sur le plaisir d’écrire (le lien est attaché à ce commentaire ;))
Ca m’a fait un bien fou !
Bon dimanche,
Nicole
Salut Nico
Y’en a qui ont de la chance d’être sur un terrasse en Corse, et en plus au soleil. :super:
Moi, je suis en Normandie. Au bord de la mer aussi, mais si je sors mon cahier, il devient vite inutilisable à cause de la pluie. Il font des cahiers étanches?:D
Plaisanterie à part, j’ai toujours mon petit carnet avec moi, et cela me permet de griffonner à n’importe quel moment et peu importe ou je me trouve.
Indispensable…
Salut Thierry,
Hihi, la Normandie et son herbe grasse ! 😛
Oui, un petit carnet est une bonne idée, on peut le sortir n’importe où et on peut donc y écrire tout ce qui nous passe par la tête. C’est important aussi pour noter ses idées !
Nico
Euh c’est quoi encore que ce header ?
Salut Olivier,
quel header ?? Je n’ai touché à rien, promis ! ^^
Nico
Tout est revenu à la normale….
bizarre çà car sous 2 navigateurs, javais plus la bande bleue du haut !
Tss !!
Il a ses 2 navigateurs qui déconnent et bien sûr, je me fais engueuler !
C’est pô juste ! 🙁
Nico
Oh ! 2 navigateurs sur 2 ordi différents, je pense plutôt que ton site a « merdé » à un moment …
et comme tjs ds ces cas là, je le vois …. 😉
Je suis entièrement d’accord avec toi. Je n’écris aucun article directement sur mon PC mais au jardin, au café, à la biblio.
J’ai la chance de m’entrainer à la course à pied, cela me laisse le temps de réfléchir tout en étant totalement relaxé et sans aucun stress. C’est a ce moment là que je trouve le plus de d’idées.
Cet article tombe à point nommé. Je pars demain passer quelques jours en Cévennes… et je vais pas m’em…….. à trimballer mon PC.
C’était pas mon intention… mais maintenant, j’ai une excellente raison de ne pas le faire… Par contre, je n’aurai aucune excuse si, en rentrant, je n’ai rien à exprimer.